Un petit tour et puis reviens

Le Parc Naturel Régional du Médoc

Mercredi 16 juin, nous devons nous rendre à l’évidence, il va falloir entamer notre remontée vers la Bretagne …

Après une nuit orageuse, où Anaël a dû quitter précipitamment son hamac pour ne pas être trempé, nous allons revoir une dernière fois la dune, mais par l’extrémité Sud depuis le camping (la dune fait quand même quasiment 3 kms de long!). Fabian et Anaël s’amusent à sauter le plus loin possible dans la pente…

Nous descendons jusqu’à la plage tremper nos pieds, mais tout a un prix : malgré nos 2700 kms dans les cuisses, la remontée dans le sable mou est difficile pour nos petites jambes !

Nous rejoignons ensuite Arcachon au niveau de la jetée du Moulleau, pour prendre un bateau qui nous emmènera vers le Cap Ferret, de l’autre côté du bassin. Nous pique niquons à côté d’un restau plutôt chic et dépareillons un peu 🙂

Prendre ce bateau est tout une organisation : il faut d’abord décharger tout ce qu’il y a sur le vélo (et donc tout transporter à bras ensuite). Remorques s’abstenir, c’est interdit (c’est à la jetée Thiers a priori).

De gentils messieurs portent ensuite nos vélos sur leurs épaules et les mettent sur le toit du bateau. Pourvu qu’aucun ne tombe !

Nous nous installons tranquillement pour une traversée courte de 20 minutes, avec vue sur le bassin et les parcs à huitres.

Il faut ensuite ressortir du bateau avec les sacoches, recharger les vélos, monter la pente raide et enfin repartir côté Cap Ferret.

Nous allons suivre ensuite la piste cyclable le long de la presqu’île du Cap Ferret, piste sinueuse au milieu des pins et des dunes, c’est très agréable. Nous rattrapons l’EV1, la célèbre vélodyssée. Comme il y a une alerte orange météo avec orages sur la presqu’île, à partir de 17 h, nous nous arrêtons tôt, après 30 kms pour avoir le temps de nous installer au sec. Pas de bivouac au vu de l’alerte…

Nous nous arrêtons donc dans un petit camping très sympa à la plage du grand Crohot, où il y a simplement des petits bars dans des cahutes et des locations de surf. L’orage n’arrivant pas, nous allons nous baigner dans les vagues et elle est plutôt bonne ! Nous admirons les surfeurs, mais Anaël ne pourra pas en faire, on est quand même en alerte orange, restons prudents…

L’orage arrivera vers 22h, à l’heure du coucher. Nous tremblons pour nos tentes mais finalement nous ne sommes pas mouillés, et le jeudi matin, il ne pleut plus.

Nous repartons vers le Nord, mais après une vingtaine de kilomètres, à Lacanau-Océan (village qui n’est pas très intéressant, trop touristique) la pluie nous rattrape. Nous devons même monter le TARP pour pique niquer car il n’y a aucun abri pour les pauvres randonneurs et cyclistes sous la pluie…

L’après midi, nous continuons au milieu des pins et des dunes, ce sont des successions de montées et descentes et c’est vraiment joli.

Malheureusement nous ne prendrons que peu de photos car il se met à pleuvoir des cordes et nous arrivons trempés au petit camping municipal de la plage du Pin Sec (comme dirait Fabian et Anaël c’est plutôt le pin mouillé…).

Heureusement, il n’y a pas grand monde en dehors de quelques hippies-surfeurs allemands et neerlandais. Nous passons la soirée dans les sanitaires, l’orage étant violent. Nous pensons vraiment devoir finir la nuit là mais nos braves tentes vont résister et encore nous permettre de passer une nuit au sec !

Le lendemain, nous faisons tout sécher avant de partir, et nettoyons les vélos qui ont souffert entre la pluie et le sable.

Nous allons voir la plage à côté du camping, c’est très sauvage et beau, avec le soleil qui arrive. Il y a de nombreux blokaus du Mur de l’Atlantique, qui témoignent d’un passé tourmenté mais aussi de l’érosion des dunes, car ils sont maintenant au milieu de la plage.

Qu’est ce que c’est????

La vélodyssée passe à nouveau par des grandes voies bordées de sapins. Nous traversons certains villages dont on devine qu’ils ne se sont construits que par le tourisme de masse, et où nous n’avons pas envie de revenir en plein été vu le monde. D’autres endroits comme ceux où nous avons dormi les deux nuits précédentes nous plaisent vraiment, avec des plages sauvages, des cahutes en bois, un côté un peu roots (en tout cas en ce moment, car cela ne sera peut être pas pareil dans 1 mois !).

Nous arrivons dans l’après midi au bout de la pointe de Grave, tout en haut de la presqu’île, en face de Royan. La vélodyssée nous y amène par un petit chemin très joli qui suit le bord d’une voie ferrée.

Au Verdon, nous nous apprêtons à prendre le bateau pour traverser l’estuaire et rejoindre Royan. Comme il y a un peu d’attente nous montons en haut du phare de la Pointe de Grave pour voir la vue sur l’estuaire.

La traversée est beaucoup plus simple qu’à Arcachon car la taille du bateau n’est pas la même !

A Royan le paysage change totalement : plus de forêts de pins, mais des arbres variés et un joli front de mer où nous dégustons des glaces. La mer est beaucoup plus calme.

Nous suivons la vélodyssée, avec des plages et des villas très chics et nous arrêtons dans un petit camping au Palais sur Mer (difficile de bivouaquer ici). Il a fait très beau aujourd’hui mais hélas la pluie va nous rattraper cette nuit et pour les jours suivants…

En tous les cas, nous avons beaucoup aimé ce passage entre Arcachon et Royan, tout à fait nouveau pour nous!

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  1. Barreau Familia

    Une méduse !
    C’est une méduse !
    Bonne remontée au pays et profitez du temps qu’il vous reste
    Bises

  2. Odile GOLFIER

    Mes pauvres ! J’ai souvent pensé à vous avec ces alertes aux orages dans le Sud Ouest. Mais je vois que le moral reste bon malgré tout. A très bientôt. Bonne Maman

    • Arno et Vero

      Les orages nous ont oublié durant deux jours sur l’île d’Aix, espérons que cela dure !

  3. Fabienne PIEAU

    Magnifiques photos !!!

  4. Agnès

    Haha je crois bien avoir dîné dans ce resto chic du cap ferret, l un des seuls ouverts en février… au sortir d une journée de vélo, effectivement on depareillait! Mais les fruits de mer étaient délicieux malgré tout! Bon courage pour la pluie, serait ce l approche du retour en bretonnie????

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